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Par marawen-story le 30 Décembre 2018 à 08:00
"Que s'est-il passé ensuite ?" Lui demandé-je d'une voix incertaine et faiblarde. "Pourquoi tu as dit que ça allait mal se passer pour eux ? Qui sont les "eux" ? Je n'ai pas bien compris pourquoi tu as ressentis le besoin de me sauver ? Et... "
Driiiiiiiing !
Je suis stoppé par un son de sonnette, celui de la maison j'imagine.
Driiiing !
Je me mit à observer attentivement la réaction de ma sauveuse sans qui je serai encore dans la forêt. Elle est passé de non-réaction à surprise puis très vite sérieuse avec un visage fermé
Driiiiiiiing !
"Espérons que nos "chères invités" ne sont pas le chef et sa clique parce que ça fait longtemps qu'on devrait déjà être là-bas et que c'est la première fois qu'ils viennent chez nous. D'habitude, ils l'envoient pour passer un message ou réclamer a présence qui n'ai arrivé qu'une fois. Sinon,..."
Elle s'est avancée jusqu'à la porte noir pour aller accueillir ses "invités" venues perturber cette importante discussion. Après avoir lâché un long soupir à faire fendre des âmes, elle leva la tête vers le plafond.
Driiiiiiiing !
Et elle se craque le cou puis commence à parler à voix haute :
"Espérons que nos "chères invités" ne sont pas le chef et sa clique parce que ça fait longtemps qu'on devrait déjà être là-bas et que c'est la première fois qu'ils viennent chez nous. D'habitude, ils l'envoient pour passer un message ou réclamer a présence qui n'ai arrivé qu'une fois. Sinon,..." Annonce-t-elle avec une touche d'amertume dans sa voix.
Je ne sais pas si elle parlait à moi ou juste à elle-même. Elle avait l'aire renfermée pour une raison qui m'échappe pour l'instant. D'ailleurs, cette dame est fort sympathique car elle m'a offert des fraises. Et je peux maintenant vous dire que je raffole de ce fruit rouge rosé. Définitivement je ne peux que l'aimer, je ne saurai expliquer l'origine de ce ressentis mais je lui fais complètement confiance. Un peu comme Hearthy. Je me demande quand est-ce que je le reverrai ? Est-ce qu'il n'est pas juste une imagination de mon esprit, une forme de fantasme qui essayerait d'être satisfait ?
"Oh tient, elle est partie. Je n'avais pas fait attention. Jouons un peu, trouvons-là et allons la remercier pour son aide, n'est-ce pas Hearthy ?" Me questionné-je à moi-même pour remplacer le vide qu'à laisser mes deux inconnues, ma petite flamme et cette femme.
Oui pour moi Hearthy reste un étranger. Je ne le connais pas entièrement, imagine en vrai c'est un méchant... Je me lève donc du lit douillet qui est rouge pourpre avec la possibilité de coucher deux personnes côte à côte sans enfreindre la distance de sécurité de l'autre individu. Je franchis la pièce puis descend les escaliers prudemment. Je préfère amplement rester en vie si je peux encore me le permettre. Bref, je suis enfin arrivé en bas quand je remarque que l'ambiance est chargé de mauvaises ondes et d'électricité. Je tombe toujours au mauvais moment, ça devient limite un don au bout d'un moment.
" Grrr ! "
Je rêve pas, j'ai bien entendu une grognement. Youpi, je vais interférer dans une discussion entre ma mystérieuse sauveuse et des sauvages. Mais quelle partie de plaisir ! Je pratique l'ironie maintenant ? La porte ne va pas s'ouvrir toute seule donc il faut à priori que je prenne la poignée pour ensuite exercer assez de force dessus afin qu'elle se baisse. Pour qu'elle entraîne tout un système pour que je puisse ouvrir cette belle porte en face de moi.
"Ah non, rectification... Les portes s'ouvrent bien toute seule. " Affirmé-je à vois haute d'une voix aiguë.
Oh, c'est ma sauveuse qui avait ouvert la porte. Je suis un peu déçu malgré tout. Elle me regarde avec insistance, c'est louche toute cette affaire. D'où je suis, je n'arrive pas à percevoir les fameux invités qui se sont permit d'écourter notre conversation avec l'inconnue au grand cœur."S'il-te-plaît, ne cherche pas à savoir ce qui se passe. Juste... Reste derrière moi et ne prononce aucun mot, on survivra peut-être mon fils" Me chuchote-t-elle à l'oreille après s'être penchée vers moi.
Pourquoi elle m'a appelée par "mon fils" ? C'est discret comme signe mais je l'ai vu, son clin d'œil. Elle le fait pour me sauver, nous sauver ? Au-cas-où je l'a suit dans son délire.
"Qu'est-ce qui se passe maman ?" Lui susurré-je d'une petite voix.
Elle paru surprise au premier abord puis elle me sourit avec un flot de tendresse dans ses yeux. Elle est si belle, ma "maman".
"Rien de très grave, mon louveteau. Tu... Tu veux sortir ou retourner dans ta chambre ?"
Elle parlait avec une faible voix chargé d'émotions mais je n'arrivais pas à les analyser. Est-ce qu'il faut que je la suive, ma sauveuse qui s'est probablement mis dans une position délicate pour moi ? Ou la laisser se débarbouiller avec les problèmes que je lui ai amenés ?
"Mon petit... Suit-la... Fait-le..." Entendis-je dans mon esprit
Quel voix étranglée, fébrile et souffrante ! On dirait... Non, j'ai du rêver. Ce n'est pas possible, ce n'est pas... Ma tête me joue des tours en ce moment.
"J-je te suit maman. Je te suivrai où que tu ailles. " Lui annoncé-je
Sa réaction est si étrange, elle me laisse perplexe.
"Alors, viens. Me murmure-t-elle d-une voix presque inaudible. Nous allons au QG" En s'adressant aux autres individus qui devaient attendre un signal de sa part.
Après un long trajet où elle m'a porté de façon à ce que personne n'aperçoive un centimètre de mon visage. Et je n'ai rien pu observer étant caché dans son cou. Elle sent bon, la camomille. Je ne me rends pas compte du temps qui s'est écoulé depuis qu'on est partit du refuge.
"On est arrivé mon louveteau." Me souffle-t-elle dans l'oreille tel une brise d'été. " Tu veux descendre de mes bras ? "
Je n'ai pas envie mais alors pas du tout. Je me sens bien au creux de ses bras, ils m'apaisent. Mais n'abusons pas.
"Non, c'est bon. Je vais descendre." Affirmé-je avec peine et morosité.
Son visage est devenu immédiatement inexpressif, ça me fait mal de la voir ainsi. C'est avec cette pensée que mes pieds retoucha la terre ferme. Nous étions dans grande pièce blanche avec une immense table au milieu qui pouvait contenir une trentaine de personnes minimum. La table était très épeurée, ce qui ne la rendait pas plus jolie pour autant. Il manquait cruellement de couleur dans cette pièce. Je me demande comment ceux qui ont pensé à l'agencement de de celle-ci, on pu se dire : " Tout en blanc, ça va être beau ! Oui, très beau !" Je nommerai cette horrible pièce en manque de goût : " La pièce cruellement en maque de couleur autre que le blanc par pitié " soit la PCMCB.
Toutes les étranges personnes ne sont pas encore rentrés dans la PCMCB sans chaleur. Quand ils furent tous entassés vers l'entrée qui est la seule ouverture vers le monde extérieur. Hé oui ! Aucune fenêtre, aucun hublot, rien, nada... Je vous l'avais bien dit cette salle est horripilante, elle doit être l'oeuvre de Satan. Arrêtons de blablater sur un sujet qui de tout évidence fâche. Je disais... Ah oui, le chef ! Donc, ils sont serrés contre la porte. Ils sont très nombreux, environ 20-30 individus qui s'emportaient complètement. Un capharnaüm incessant s'était installé telle la foudre en hiver, j'étais un peu perdu par tout ces événements.
"Siiiileeeenceeee !" Tonne une femme qui s'avançait entre le amas et nous, ma "mère" et moi.
Le remue-ménage s'est arrêté aussi rapidement qu'il est venue. C'en est fort troublant. Je scrute l'assemblé muette puis la femme qui s'en est détaché qui est vite rejoint par un homme du même âge. Ils semblent au premier regard partager une de ces relations qui sont voués à une fantastique"happy end". On ressent cette impression dès qu'ils se regardent plus d'une milliseconde dans les yeux. En parlant de regard, le leur sont chargés de paroles invisibles que quiconque extérieur à eux deux peuvent déchiffrés et comprendre le sens. La dame rassemble tous les critères physique du cliché de la mère affectueuse, laxiste alors que le père représente le modèle inverse. Les deux ont une tête environ de différence, ils ont tous les deux deux styles de vêtements opposés. La femme portant la robe classique à fleurs bleues sur un fond blanc tandis que l'homme, lui revête un costume sobre bleu.
"Prenez un siège que l'on puisse entendre vos explications sur votre présence en ce lieu maudit... Pour que l'on vous accorde la vie sauve. Ou non." Ajoute l'homme sans signe distinct de bienveillance sur son visage comme avec ce que je suppose être sa femme.
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