• "Que s'est-il passé ensuite ?" Lui demandé-je d'une voix incertaine et faiblarde. "Pourquoi tu as dit que ça allait mal se passer pour eux ? Qui sont les "eux" ? Je n'ai pas bien compris pourquoi tu as ressentis le besoin de me sauver ? Et... "

    Driiiiiiiing !   

    Je suis stoppé par un son de sonnette, celui de la maison j'imagine.

    Driiiing !

    Je me mit à observer attentivement la réaction de ma sauveuse sans qui je serai encore dans la forêt. Elle est passé de non-réaction à surprise puis très vite sérieuse avec un visage fermé

    Driiiiiiiing ! 

    "Espérons que nos "chères invités" ne sont pas le chef et sa clique parce que ça fait longtemps qu'on devrait déjà être là-bas et que c'est la première fois qu'ils viennent chez nous. D'habitude, ils l'envoient pour passer un message ou réclamer a présence qui n'ai arrivé qu'une fois. Sinon,..."

    Elle s'est avancée jusqu'à la porte noir pour aller accueillir ses "invités" venues perturber cette importante discussion. Après avoir lâché un long soupir à faire fendre des âmes, elle leva la tête vers le plafond.

    Driiiiiiiing !

    Et elle se craque le cou puis commence à parler à voix haute :

    "Espérons que nos "chères invités" ne sont pas le chef et sa clique parce que ça fait longtemps qu'on devrait déjà être là-bas et que c'est la première fois qu'ils viennent chez nous. D'habitude, ils l'envoient pour passer un message ou réclamer a présence qui n'ai arrivé qu'une fois. Sinon,..." Annonce-t-elle avec une touche d'amertume dans sa voix.

    Je ne sais pas si elle parlait à moi ou juste à elle-même. Elle avait l'aire renfermée pour une raison qui m'échappe pour l'instant. D'ailleurs, cette dame est fort sympathique car elle m'a offert des fraises. Et je peux maintenant vous dire que je raffole de ce fruit rouge rosé. Définitivement je ne peux que l'aimer, je ne saurai expliquer l'origine de ce ressentis mais je lui fais complètement confiance. Un peu comme Hearthy. Je me demande quand est-ce que je le reverrai ? Est-ce qu'il n'est pas juste une imagination de mon esprit, une forme de fantasme qui essayerait d'être satisfait ?

    "Oh tient, elle est partie. Je n'avais pas fait attention. Jouons un peu, trouvons-là et allons la remercier pour son aide, n'est-ce pas Hearthy ?" Me questionné-je à moi-même pour remplacer le vide qu'à laisser mes deux inconnues, ma petite flamme et cette femme. 

    Oui pour moi Hearthy reste un étranger. Je ne le connais pas entièrement, imagine en vrai c'est  un méchant... Je me lève donc du lit douillet qui est rouge pourpre avec la possibilité de coucher deux personnes côte à côte sans enfreindre la distance de sécurité de l'autre individu. Je franchis la pièce puis descend les escaliers prudemment. Je préfère amplement rester en vie si je peux encore me le permettre. Bref, je suis enfin arrivé en bas quand je remarque que l'ambiance est chargé de mauvaises ondes et d'électricité. Je tombe toujours au mauvais moment, ça devient limite un don au bout d'un moment. 

    " Grrr ! " 

    Je rêve pas, j'ai bien entendu une grognement. Youpi, je vais interférer dans une discussion entre ma mystérieuse sauveuse et des sauvages. Mais quelle partie de plaisir ! Je pratique l'ironie maintenant ? La porte ne va pas s'ouvrir toute seule donc il faut à priori que je prenne la poignée pour ensuite exercer assez de force dessus afin qu'elle se baisse. Pour qu'elle entraîne tout un système pour que je puisse ouvrir cette belle porte en face de moi. 

    "Ah non, rectification... Les portes s'ouvrent bien toute seule. " Affirmé-je à vois haute d'une voix aiguë.

     Oh, c'est ma sauveuse qui avait ouvert la porte. Je suis un peu déçu malgré tout. Elle me regarde avec insistance, c'est louche toute cette affaire. D'où je suis, je n'arrive pas à percevoir les fameux invités qui se sont permit d'écourter notre conversation avec l'inconnue au grand cœur. 

    "S'il-te-plaît, ne cherche pas à savoir ce qui se passe. Juste... Reste derrière moi et ne prononce aucun mot, on survivra peut-être mon fils" Me chuchote-t-elle à l'oreille après s'être penchée vers moi.

    Pourquoi elle m'a appelée par "mon fils" ? C'est discret comme signe mais je l'ai vu, son clin d'œil. Elle le fait pour me sauver, nous sauver ? Au-cas-où je l'a suit dans son délire. 

    "Qu'est-ce qui se passe maman ?" Lui susurré-je d'une petite voix.

    Elle paru surprise au premier abord puis elle me sourit avec un flot de tendresse dans ses yeux. Elle est si belle, ma "maman". 

    "Rien de très grave, mon louveteau. Tu... Tu veux sortir ou retourner dans ta chambre ?" 

    Elle parlait avec une faible voix chargé d'émotions mais je n'arrivais pas à les analyser. Est-ce qu'il faut que je la suive, ma sauveuse qui s'est probablement mis dans une position délicate pour moi ? Ou la laisser se débarbouiller avec les problèmes que je lui ai amenés ? 

    "Mon petit... Suit-la... Fait-le..." Entendis-je dans mon esprit

    Quel voix étranglée, fébrile et souffrante ! On dirait... Non, j'ai du rêver. Ce n'est pas possible, ce n'est pas... Ma tête me joue des tours en ce moment.

    "J-je te suit maman. Je te suivrai où que tu ailles. " Lui annoncé-je 

    Sa réaction est si étrange, elle me laisse perplexe.

    "Alors, viens. Me murmure-t-elle d-une voix presque inaudible. Nous allons au QG" En s'adressant aux autres individus qui devaient attendre un signal de sa part.

    Après un long trajet où elle m'a porté de façon à ce que personne n'aperçoive un centimètre de mon visage. Et je n'ai rien pu observer étant caché dans son cou. Elle sent bon, la camomille. Je ne me rends pas compte du temps qui s'est écoulé depuis qu'on est partit du refuge. 

    "On est arrivé mon louveteau." Me souffle-t-elle dans l'oreille tel une brise d'été. " Tu veux descendre de mes bras ? "

    Je n'ai pas envie mais alors pas du tout. Je me sens bien au creux de ses bras, ils m'apaisent. Mais n'abusons pas.

    "Non, c'est bon. Je vais descendre." Affirmé-je avec peine et morosité.

    Son visage est devenu immédiatement inexpressif, ça me fait mal de la voir ainsi. C'est avec cette pensée que mes pieds retoucha la terre ferme. Nous étions dans grande pièce blanche avec une immense table au milieu qui pouvait contenir une trentaine de personnes minimum. La table était très épeurée, ce qui ne la rendait pas plus jolie pour autant. Il manquait cruellement de couleur dans cette pièce. Je me demande comment ceux qui ont pensé à l'agencement de de celle-ci, on pu se dire : " Tout en blanc, ça va être beau ! Oui, très beau !" Je nommerai cette horrible pièce en manque de goût : " La pièce cruellement en maque de couleur autre que le blanc par pitié " soit la PCMCB.  

    Toutes les étranges personnes ne sont pas encore rentrés dans la PCMCB sans chaleur. Quand ils furent tous entassés vers l'entrée qui est la seule ouverture vers le monde extérieur. Hé oui ! Aucune fenêtre, aucun hublot, rien, nada... Je vous l'avais bien dit cette salle est horripilante, elle doit être l'oeuvre de Satan. Arrêtons de blablater sur un sujet qui de tout évidence fâche. Je disais... Ah oui, le chef ! Donc, ils sont serrés contre la porte. Ils sont très nombreux, environ 20-30 individus qui s'emportaient complètement. Un capharnaüm incessant s'était installé telle la foudre en hiver, j'étais un peu perdu par tout ces événements. 

    "Siiiileeeenceeee !" Tonne une femme qui s'avançait entre le amas et nous, ma "mère" et moi.

    Le remue-ménage s'est arrêté aussi rapidement qu'il est venue. C'en est fort troublant. Je scrute l'assemblé muette puis la femme qui s'en est détaché qui est vite rejoint par un homme du même âge. Ils semblent au premier regard partager une de ces relations qui sont voués à une fantastique"happy end". On ressent cette impression dès qu'ils se regardent plus d'une milliseconde dans les yeux. En parlant de regard, le leur sont chargés de paroles invisibles que quiconque extérieur à eux deux peuvent déchiffrés et comprendre le sens. La dame rassemble tous les critères physique du cliché de la mère affectueuse, laxiste alors que le père représente le modèle inverse. Les deux ont une tête environ de différence, ils ont tous les deux deux styles de vêtements opposés. La femme portant la robe classique à fleurs bleues sur un fond blanc tandis que l'homme, lui revête un costume sobre bleu.  

    "Prenez un siège que l'on puisse entendre vos explications sur votre présence en ce lieu maudit... Pour que l'on vous accorde la vie sauve. Ou non." Ajoute l'homme sans signe distinct de bienveillance sur son visage comme avec ce que je suppose être sa femme.  


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  • "Je vais t'expliquer comment et pourquoi nous en sommes arriver à cette situation. Tout à commencer par cette annonce du quartier général."

    "Venez dans trente minutes au QG et aucun retard de même 1 seconde ne sera accepter, est-ce bien clair ?" 

    Ils nous avaient tous convoqués par le haut-parleur tandis que j'entretenais mon jardin. Ordonné de deux parties distinctes, l'un composé de fruits et l'autre de fleurs, il retraçait le seul lien possible entre celle de mon passé et celle qui fut pendant un certain temps, mon présent. En le cajolant, mon jardin me permettait de souffler et d'occuper mes pensées souvent tourner vers un passé acquis mais perdu.

    "Ne divaguons pas et je t'en pris, retournons au sujet principal !" : Mon cerveau m'a encore sauvé du traquenard tendu par cette loque.

    Je ne devrai plus écouter sa peine mais il est encore trop fort pour moi et mon capitaine. Un jour, surement, nous allons succomber à nos blessures de guerre. Et ce jour-là, hélas, plus rien ne l'arrêtera. Heureusement, nous n'en sommes pas encore là et puis, il me reste du temps avant d'en arriver à ce point de non-retour signant mon arrêt de mort.
    Donc, avec grand regret, je me débarrassais de ma crasse sur mes mains dû au nouveau terreau que j'avais reçu la veille par une connaissance. Ensuite, je retournais dans ma petite maisonnette simplette afin de changer d'accoutrement pour paraître plus "présentable" à leurs yeux. Il ne fallait en aucun cas les offenser, pas sur quelque chose d'insignifiant telle que mon apparence. Selon eux, j'avais plus de ressemblance avec un homme qu'avec une jeune dame vif d'esprit comme moi. Mais attendez ! Les pauvres, ils étaient déjà excéder par le métier que je pratiquais alors ma tenue. Imaginez-vous, celle-ci provenant d'une pauvre armoire typique d'un être humain mis en haut de la chaîne élémentaire. Car d'après de "grands scientifiques" ils on des capacités de réflexion plus conséquent que nous, être de base étage. Si notre chef de mon village devait nous associer à une référence cinématographique, il affirmera avec hardiesse et franchise que nous les "femmes" ressemblons à tous points à des dobbys par milliers. 
    Ne me dites pas : " les hommes ne sont pas comme ça. Ils ne pourraient pas oser insulter une personne capable de les supporter, eux et leurs machismes extrêmes. Les hommes ne possèdent pas une image de nous aussi détériorer et abject que celle dite précédemment, impossible. "
    Ce serait éviter d'ouvrir les yeux sur la dur vérité, le fait que parmi les êtres humains il reste encore des personnes qui ne considère pas les femmes comme leur égaux. Vous préférez fermer les yeux que de réagir. Après, qui suis-je pour osez donnez des leçons ? 

    "Toi, peut-être ? tu ne trouves pas que c'est plus ou moins logique ?"

    Cher cerveau, ce n'est pas parce que je t'ai laisser le pouvoir d'interagir avec moi et que tu m'aide à survivre depuis... Que forcement tu dois contester mes choix, mes décisions ou mes arguments implacables et infaillibles.

    "Le monde a changé très chère. Il change et changera à tout jamais, tant qu'il reste encore des visionnaires imbus d'eux-même ou une personne vivante dans ce monde ternis par les Hommes."

    Peut-être dans la ville voisine, dans le pays voisin, dans le monde entier sauf, à l'évidence, ici car il n'existait pas plus misogyne que notre actuelle chef. Chef qui avait abusé de son pouvoir depuis plus de trente ans et trahi nombres d'ancien partenaires essentiels à notre bon fonctionnement dans le monde. Comment pendant ce gigantesque laps de temps personne n'as contesté son abus et ses pratiques moyenâgeuse ? Pourquoi le monde ne nous avait pas aider au moment de sa mort ? Pourquoi j'étais seule ? La seule à avoir essayer de changer la donne. 

    "J'étais là. Et si tu était, avant cette autre annonce sortit en dehors de ta ligne de confort habituelle, te sentirai-tu toujours aussi accablé par ton passé ?"

    Probablement capitaine, mais je devais nous protéger de ces "gens". Puis, tu sais beaucoup plus que moi pourquoi car tu as mémorisé toutes les horreurs qu'ils ont engendrer avec un plaisir frisant l'orgasme. Malgré son conseiller, qui, pour une fois avait fait son travail et du bon, en plus. Je suis une femme, une battante qui...

    "Qui avait fuit le champ de bataille pour se morfondre de chagrin à cause de cette trahison... Et..."

    N'en parle pas ! Ne me juge pas, pas toi ! S'il-te-plaît ! Tu n'avais pas le droit de remettre cette histoire sur le tapis ! Pas le droit... Maintenant que tu me tiens en vie, je vais en profiter...Toujours rien à dire ?

    "Vas-y explique-lui comment tu l'a rencontrer, notre protégé, s'il-te-plaît. Et désolé Lieutenante, je n'aurai pas du."

    Ne t'inquiètes pas capitaine, restons souder coéquipière. Bien, j'avais opté pour une petite robe fleuri, c'était la seule survivante. Surtout, après avoir été obliger de reprendre le flambeau et depuis cette souffrante perte. Aussi, parce que je n'avais pas le choix. La dernier fois que je l'avait portée, cela remontais à loin. Trop loin pour vous en parler aujourd'hui. De plus, vous serez perdus dans la confusion la plus total. J'avais ainsi revêtu ma robe noir accompagné de ces fleurs couleurs sang séché. Je descendis ces escaliers noirs, autrefois peint d'un beau marron brillant. Apporta ma main jusqu'à la porte mais la ramena subitement, proche de ma poitrine comme pour la soigner, la protéger. J'avais comme ressentis ma main se refroidir,se congeler, perdre vie. Je voulais alors la réchauffer de ma propre chaleur corporel. J'en avais déduis que c'était un message que m'envoyais une divinité pour me prévenir du danger comme cette fois-là dans la prairie. Néanmoins, j'avais surpassé outre cette avertissement qui, je l'espérais, était non fonder. Je m'évertuais à me donner le courage suffisant pour partir de ce qui restait de mon petit havre de paix, en m'emparant de la poignée avec plus de force. Je le savais au fond de moi que ce n'était pas une journée qui allait absolument bien se finir pour eux, si seulement j'avais su ce qui allait se passer à ce moment là... Je me pris violence pour ne pas faire demi-tour afin de me cacher tout au fond dans mon lit, sous ma grosse couette épaisse pour ne jamais sortir de celui-ci. Sauf, et cela s'entend, pour quelques raisons comme admirer ce précieux « garden ». J'empruntai l'ancien grand chemin afin d'avoir plus de temps pour observer les alentours et potentiellement me calmer un minimum avant de les voir. Bien sûr, ce fut à ce moment-là que je t'ai rencontré.

    "Ce fut notre protégé instantanément , n'est-ce pas ? Regarde comme il est mignon quand il mange ces fraises."

    Tout à fait, il le reste et le restera à jamais dans mon ennemi de jadis et dans ma plus grande supporter en cas de grande détresse. Mon cœur... Et... Mon cerveau.
    Je l'avais surpris par terre, inconscient, fragile d'apparence. Cela m'a tellement fait mal. J'ai eu un nouveau coup de cœur. Et j'ai décidé de l'emmener chez moi pour le dorloter comme ferait une amie, une sœur, une cousine, une compagne, une tante, une mère... Comme un membre d'une famille. Capitaine, il est en effet très mignon. Il s'en met partout sur son visage.

    « Nous l'avons aimé au premier regard. Passe-lui une serviette qu'il puisse enlever ces mignonnes saleté sur son visage. Est-ce que tu lui dit pour le sentiment qu'il soit devenu en 1 seconde un être de ta famille sans que tu saches vraiment pourquoi et sans qu'il t'est accepté comme tel lui aussi. Il a l'aire de nous aimer Lieutenante... »

    Et il ne nous quittera plus, c'est moi qui te le dis ma chaire*. On dirait un petit chiot abandonné. Je ne vais pas le lui dire, il me prendra pour une attardé ou une psychopathe. J'espère qu'il nous aimera pour ce que nous sommes réellement, mon capitaine.

    « La vie cache bien des surprises, petite lieutenante. Ah, c'est possible et envisageable. Il nous aimera, il doit le faire. Il va nous guérir, Lieutenante. »

    En ce jour terne et gris, j'ai rencontrer ma bouée de sauvetage. C'est devenu plus mon point de repère, et par la suite, une personne à part entière de ma famille décimés depuis des lustres maintenant.

    "Que s'est-il passé ensuite ?" Me demanda, ce qui pour moi représentait le seul lien familiale vivant, d'une faible voix. "Pourquoi tu as dit que ça allait mal se passer pour eux ? Qui sont les "eux" ? Je n'ai pas bien compris pourquoi tu as ressentis le besoin de me sauver ? Et...

    Driing ! 

    La sonnette ?

    Driiiing !

    "Oui, c'est notre sonnette. Va, Lieutenante ! "

      Driiiiiiiing !  

    "Espérons que nos "chères invités" ne sont pas le chef et sa clique parce que ça fait longtemps qu'on devrait déjà être là-bas et que c'est la première fois qu'ils viennent chez nous. D'habitude, ils l'envoient pour passer un message ou réclamer a présence qui n'ai arrivé qu'une fois. Sinon,..."

    Je me sépara donc de mon protégé pour aller "accueillir" mes invités venue perturber mon paisible repos.

    Driiiiiiiing !  

    ma chaire*  : l'erreur est délibérer. 


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