• "Pouvez-nous dire la raison à tout ceci, je vous en pris ?" Murmure-t-elle avec cette douceur et allégresse.

    "Vous allez nous laissez tranquille après ça ?" Questionne-t-elle 

    Tant de suspense, tant de mystère. Je me demande vraiment ce que je fais ici ? En quoi suis-je utile dans leurs conversations ? Est-ce que je suis une sorte d'otage afin de savoir la vrai du faux ? 

    "Si tu ne veux pas nous donner les informations nécessaire, on peut toujours demander à ton enfant dont tu dois tenir tant ?  À part si je me trompe et que vous ne vous connaissez aucunement ?" Propose l' homme vicieux qui me fixait dédaigneusement sans essayer de se cacher.

    Oh bouillie de pomme de terre à la semoule avec du jambon, il insinue quoi là ? Que je suis trop bête pour ne pas comprendre qu'il veut nous piéger ? Bougeons un peu les choses, sinon on sera encore aux présentations dans cinq ans. Tien, est-ce que dans cinq ans je reverrais Lily ? J'aimerai beaucoup. Je garderai pour toujours sa voix, ses cheveux rouges sang, sa voix enchanteresse, ses mouvements silencieux mais si gracieux dans mon cœur. C'est une promesse. Et si j'ai l'horreur d'oublier une de ces caractéristiques, je viendrais la retrouver en secret l'observer une ultime fois pour rafraîchir son souvenir dans mon cœur. 

    " Qu'osez vous insinuer devant la personne qui représente ma seule famille ?" Avance ma sauveuse avec un aire sombre sur son visage

    Joue-t-elle un rôle ? Ou ressent-elle tout ce qu'elle leur dit ? Elle doit agir ainsi pour qu'on sorte indemne de cette histoire. J'en suis sûre. Enfin j'essaye de me le faire croire.

    "Je vais passer outre cette attaque à l'encontre de mon protégé."

    À la place de ses yeux ma voisine a des bazookas, elle les transperce tous du regard. Elle les tuerait presque tous sans lever ne serait-ce que son petit doigt. J'ai la chair de poule, une fenêtre sûrement ouverte doit laisser passer un vent frais. 

    "Si vous vous posiez la question, oui je vis dans ma maison et non celle d'une quelconque personne. Et avant que vous demandiez, personne n'est censé avoir la connaissance d'où j'ai élu domicile pour la raison que vous savez. " Annonce-t-elle d'un timbre aussi glaçant que lent.

    Pourquoi ces personnes sortit de nul-part exigeraient des réponses à des questions si étranges ? Pourquoi elle n'habiterai pas chez une autre personne comme un ami ou juste un inconnu ? Pourquoi son lieu de domicile doit être si secret ? A-t-elle fait quelque chose de très grave, de très honorable, très horrible pour avoir à subir ce traitement ? Elle ne peut pas être ce genre de personne à tendre vers le côté sombre de la vie ? On ne connaît pas complètement ou dans sa totalité une personne sinon la vie serait trop fade ou trop mure dont on ne pourrait croquer à pleine dent. 

    " Quand j'avais décidé de m'installer dans ce petit coin reculé, personne ne l'avais fait avant. Après qui s'installerait dans une forêt mal réputée pour ces petits visiteurs et son passé ? J'ai construit mon petit endroit rien qu'à moi où aucun individu avait la jugeote de venir m'embêter. Sauf que ma vie a prit un tournant suite à plusieurs événements. Je vous arrête tout de suite monsieur, je ne vous le dirai sous aucun prétexte. Donc vous pouvez ravaler votre interrogation accompagné de votre curiosité qui est dans sa globalité mal placé. Bon, peut-être qu'un seul pour-cent de votre motivation à savoir ce pour quoi vous alliez poser cette question semblerait objectif. Je dis bien semblerait et non est, là est toute la nuance. Passons cette mésaventure, allons au cœur du sujet sans trop diverger. " Débatte-t-elle hargneusement tout en gardant son tueuse des yeux. 

    Elle impose le respect mine de rien avec sa réponse qui ne peut être définie comme telle même si ces informations ne se révéleront pas intéressantes. Après, peut-être que sur un malentendu ils comprendront mieux que moi ce qu'elle essaye de donner comme message et s'ils réceptionneront toutes leurs données nécessaires pour éviter de nous éradiquer. Un grognement presque imperceptible me coupe tout de suite dans mes pensées. Pourtant je n'ai pas vu de chien dans cette pièce, peut-être qu'il attend dehors ? 

    " Calmes-toi Will. T'énerver ne changera rien à la situation et tu ne peux pas forcer quelqu'un à dévoiler toute la globalité de sa vie devant un nombre conséquent de personne ." Claque la voix de la femme avec force. "Continuez s'il-vous plaît et veuillez ne pas prendre en compte le comportement des hommes des cavernes de mon homme." Finit-elle d'un petit sourire en inclinant la tête.

    Lily ou Elisabeth a l'air assez surprise, elle reprend le cours de son histoire en bafouillant sur les premiers mots.

    " Mes jours heureux dans mon havre de paix ne sont devenues que désespoir et horreur. Ils..." S'arrête-t-elle, d'une voix étranglée, et pourtant si bien lancée.

    "Prenez tout votre temps Madame Hunt, si vous préférez certains peuvent partir dehors faire un tour du territ... Hum des terres. " Propose-t-elle en étant quelque peu mal à l'aise. 

    " Non, ça fait resurgir des souvenirs que je pensais longtemps être enlever de toutes traces de mal. Appelez-moi Elisabeth je vous en prie. C'était une nuit de pluie et de tonnerre, ce qui était rare dans ce petit bout de terre. Je peux voir l'étonnement sur vos visages mais oui, cette forêt m'appartenait de droit. Pour en revenir à ce qui s'est passé, ils avaient envoyé un espion dont sa mission était de récupérer ce terrain avec ma maison. Ils pensaient que je n'étais pas assez intelligente pour voir leurs indices mis-en-évidence juste sous mes yeux. En y repensant, ils étaient vraiment débile pour penser que tout ce passerait sans accroc." 

    Sa voix n'était plus qu'une douce brise, prête à s'endormir pour l'éternité. Elle a dû en voir toutes les couleurs cette femme. Elle est définitivement très forte pour avoir survécu à ces horreurs. Comment on peut juste avoir l'idée d'essayer d'amadouer une femme seule pour récupérer ses biens ? Celui qui l'a fait a un esprit pervers. Ma... Bon, ça sent trop bon ! Quel est cette odeur ?

    "De quel odeur tu parles, mon petit chat ?" Me surprend Lily en utilisant une douce voix voilée.

    J'ai du parler à voix haute pour qu'elle me pose la question ou sinon elle sait lire dans mes pensées. Je ne pense pas. Cette odeur qui me chatouille le nez comme un bon plat qu'une mère aimante prépare à son enfant chéri. Je n'arrive pas à savoir ce que c'est. Je veux savoir. Mon corps est appelé par cette odeur alléchante. Je sniffe avec plus convictions l'aire qui m'entoure. Oui, évidemment.

    "On dirait un mélange de viande avec quelque chose dont je n'arrive pas à bien sentir, si je me trompe pas. Tu ne la sens pas, maman ?" Murmuré-je d'une petite voix en la fixant du regard.

    Pourquoi elle fronce ainsi le regard et son visage se ferme petit à petit comme ça ? Aie-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? J'observe donc l'assemblée devant nous. Ils détaillent tous ma tête comme s'ils allaient pouvoir avoir accès à ce quoi je pense en ce moment. 

    "Maman ?" L'appelais-je en tirant sur sa robe de mes petites mains.

    Je veux pas qu'elle me quitte elle aussi, pas elle. Pas celle qui m'a recueillit chez elle sans savoir ma maladie et qui je suis. Celle qui m'a donné sa confiance en m'amenant chez elle et qui m'a prit sous son aile. Celle qui m'a désigné en tant que son fils à des inconnus pour me sauver. Non, ne part pas lion de moi. J'ai besoin de toi.

    " Maman ne part pas." Susurré-je toute joie évaporée.

    Je suis tourné vers Lily accrochée à sa robe telle une bouée de sauvetage. Plus le temps passe et plus ma tête se baisse en attendant la sentence qui met beaucoup de temps à arriver. Je reste dans cette position durant ce qui me paraît des minutes voire des demis-heures sans bouger. 

    " Petit chat." M'appelle-t-elle de façon neutre.

    Alors que j'étais plus ou moins détendu au début, maintenant mon corps est raide et crispé. Je ne peux plus bouger et j'ai mal. Elle va m'abandonner. Je vais rester seule. Si au moins, Hearthy existait réellement. Il pourrait m'aider et me calmerait mais il n'existait que dans mes rêves. Rêves qui contrôlaient, non, qui contrôle encore le cours de ma vie. Aucun remède n'a résolu ce problème. Je ne peux continuer à vivre dans ces conditions. Hearthy, pourquoi n'est tu pas là quand j'en ai le plus besoin ? Je manque de souffle. Aidez-moi.
    Le bruit d'une poignée, d'une porte qui claque dangereusement contre le mur, de pas qui cours et cette phrase :

    "Il fait une crise de panique, aidez-le au lieu d'être plantée là. " Hurla une petite voix féminine 

    Un touché au niveau de mon cœur qui me le réchauffe à petit feu.

    "Je suis là, tout va bien se passer. Elle ne partira nul-part... Et toi, non plus. " Affirme-t-elle assurément sans s'ébranler face à cette lourde promesse sourde.


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  • "Tu te rappel quand il nous a dit :  "J-je te suit maman. Je te suivrai où que tu ailles." C'était tellement beau, n'est-ce pas lieutenant ? " M'informe mon premier véritable grand ami tout ému, vibrant de plaisir profond. Il est enfin heureuse

    Oh ce moment, oui il fut l'un de mes plus beaux moments de ma vie. Mais s'il-te-plaît Capitaine ne me lance dans ce sujet, je te rappelles qu'on est censé écouter ce qu'ils essayent de nous faire passer comme message implicitement. Et si on n'a le malheur de louper ne serait-ce qu'une phrase de leurs paroles, on pourrai perdre notre nouvel ami. 

    "Ok, message reçu cinq sur cinq. Je me tais, pour l'instant, je te laisse les commandes. Mais je te promet pas d'être un peu intrusive par moment pour bien montrer ma façon de voir les choses surtout si ça concerne notre petit protégé !" Rétorque-t-il vrombissant dans mon esprit, tel que ça me sonna quelques secondes.

    J'ai compris mon ami pas besoin de crier dans ma tête, j'avais prévu que tu me dise ça. Et je ne comptais pas t'en empêcher de toute façon. Bon, retournons à la réalité veut-tu ? Alors, il nous demandais de prendre un siège en osant placer une menace sur notre propriété !  Je ne l'aime pas et je ne l'aimerai jamais pour la vision qu'il m'a implanter dans l'esprit : ma vie sans notre petit. Lui et sa femme peuvent se carrer leurs explications où je pense s'ils continuent sur cette voie, c'est contre-productif  ! En plus, notre petit doit être perdu devant tous ces gens mal-léchés qui ne prennent pas des gants pour avoir ce qu'ils attendent ! Je crois que la femme a compris ce que je pensais d'eux puisqu'elle regarde d'un œil mitigé son partenaire de vie, "Unendliche Liebe". 
    J'ai vu leurs regard entre eux.

    "Une chaise sera amplement suffisante, monsieur. Et assis-toi, si tu le veux, mon petit garçon." Avancé-je tout à fait sereinement alors je bouillais intérieurement.

    Notre petit bonhomme aussi haut que trois pommes, est allé chercher une chaise puis il l'a positionna à ma gauche. Il grimpe sur celle-ci ensuite il se mit à balancer ses pieds comme une horloge avec deux pendules. Cependant, il me surprit quand il agrippa ma robe de sa petite main que je croquerai bien.

    "Je suis d'accord avec toi. Il est à croqué ce jeune homme. Je m'en lèche les babines d'avance." Approuve mon acolyte pervers, décidément.

    Hahaha tu ne changera jamais Cap'taine. Heureusement que j'arrives un minimum à me contenir et à garder un masque de contenance devant ses êtres vicieux.

    "Nous remarquons ça, Läufer. " Susurre un jeune homme dans la masse de personne qui se scinda en deux, permettant de voir cette énergumène sortis de nul-part.

    "Comment ose-t-il vociférer une telle atrocité devant nous mais surtout devant notre petit est trop innocent pour être plongé la tête la première dedans ?! Ne me demande surtout pas de me calmer ou de me détendre ! J'ai ce besoin au fond de moi de cracher tout ce que je pense sinon je risque de le prendre par la peau de derrière, de le traîner jusqu'à un coin d'eau pour plonger sa tête toutes les deux secondes dans l'eau. Puis lui brûler ses doigts un à un pour ensuite les découper petits bouts par petits bouts. Je les lui ferai bouffer puis je plongerai ses doigts de pieds dans un bac d'acide lentement, très lentement. Tu as l'image ? Puis je pendrai une masse pour le lui envoyer sur ses petits..." Invective sauvagement mon capitaine.

    Oh putain.

    On est pas dans la bouse de vache pas fraîche qui pue à mille kilomètre à la ronde. Note le sarcasme Cap'taine. Comment ils peuvent savoir ce genre de chose alors qu'il n'en avait pas connaissance ? 

    "Je ne sais pas, moi non plus. Si. Ça peut coïncider mais ce serait trop facile de jeter la pierre ainsi. Même si c'est tout son style de nous planter un gros coup de couteau dans le dos. Oui, il n'y a que lui pour oser ça. Je t'avais prévenu qu'il n'était pas net mais comme d'habitude tu n'écoutes jamais mes mise-en-gardes. " Râle-t-il en grognant.

    Je ne crois que ce je vois, partenaire. Même si je crois en les... La main qui tenait ma robe me sortit de mes pensées. En effet, la petite fripouille à côté de moi serrait très fort ma robe et s'était rapproché de moi, peut-être à cause de ses légers frissons. Qu'est-ce qui s'est passé pour que mon petit bout de chou me regarde avec ces yeux cherchant désespérément mon regard et légèrement humides tout en tremblant de tout son corps ? Qui est la cause de ce mal, de cet affront envers ma personne ? On ne touche pas à...

    " Ce qui nous appartient"  Continue mon partenaire d'une voix d'autre-tombe.

    Le pire dans cette histoire, c'est quand mon petit loup me sourit enfin tente de me sourire qui fana très vite. 

    "Qu'est-ce vous venez de dire ?" Grognais-je sans émotion apparent dans ma voix et en gardant mon regard vers ce petit garçon, je ne devais pas laisser mes émotions dépasser.

    "Quoi sur le fait que tu étais une..." Fredonna le petit... énergumène de mes dieux avant d'être coupé par son chef suprême.

    "Stop ! Arrête Locke ! Ce n'est pas une façon de parler à des invités ! " S'égosille la femme pleine de prestance au milieu de cette pièce vide d'âme personnel. 

    Un sourire carnassier franchit malgré moi mes lèvres en voyant ce petit péteux de conserve s'être fermé le clapé par ce qui devait représenter pour lui une déesse sur Terre. C'est un moment si jubilatoire de le voir se renfrogner d'un seul me fait remonter des serpents de sadisme en moi. Enlève ce sourire de ton visage, pense à autre chose. 

    "Bon, reprenons les bases. Tout le monde va prendre une place dans cette pièce qui se doit d'être rénovée. Et j'ai bien dit tout le monde, n'est-ce pas Lisabeth Hunt ?" Me dit-elle fort à priori comblé de joie de savoir mon identité pas si secret que nous le pensions.

    C'était au tour de l'autre merdeux de se revêtir de ce sourire malfaisant se payant ainsi de mon actuelle situation. Je lui ferai bien ravaler son audace avec cette saloperie de sourire.

    "Quand tu veux, très chère." M'encouragea mon amant de toujours tandis que les personnes les plus importantes s'asseyaient. Les autres partant pour je ne sais quel autre raison comme surveiller qu'il n'y ai pas de débordement et des fuites par la suite.

    La femme me regarde avec insistance, son conjoint regarde sceptique mon bonhomme et les autres restent muets en observant la pièce ou un point imaginaire devant eux. 

    "Maman, vient assis-toi." Me souffle-t-il courageux face à ses grosses brutes, ses yeux se voulant rassurant et ce petit sourire innocent cachant sa dentition. 

    "On redeviendra dans un état de guimauve quand on sera à l'abri et dans notre territoire de préférence, ma belle." Intervient mon humble soldat.

    Oui d'accord, je lui témoignerai toute ma sympathie quand on se sauve. 

    "Quelques petites explications s'impose, Lisabeth Hunt. Puis-je vous appeler Lily ? Donc, on nous avait signaler que ce territoire était laissé à l'abandon puis on vous trouve vers les bas fonds de celui-ci, sans aucun chef et avec un enfant en charge. Nous avons peut-être portés notre jugement un peu trop hâtivement à cause de votre... Comment dire ? Votre réputation ? Votre carrière ? " Avance le petit bout de femme en face de mon petit. 

    Elle remonte dans mon estime, elle n'a pas tout dit devant tous ce beau monde même si je pense qu'ils savent ce que j'ai fait dans le passé.

    "Ne pense pas à ça ma douce. Ressaisie-toi, il a donné ta confiance alors ne la bafoue pas en te replongeant dans un passé révolue. " Frémit mon coéquipier.

    Je détailla mon beau petit spécimen de mes yeux tout en réfléchissant comment je pouvais parler de ce que j'ai dû endurer sans qu'il ne prenne peur ou ne ressente de la pitié envers notre personne. Je pourrai lui dire de partir loin de cette mascarade et de revenir quand je lui enverrai un signal sonore ou quelque chose comme ça. Je pourrai tous les mettre en hors-ligne et kidnapper mon précieux petit. Mais ce n'est pas acceptable moralement parlant. Je lâcha un énième soupir avant que la femme reprenne la parole suite au grand blanc glaciale de cette pièce. 

    "Pouvez-nous dire la raison à tout ceci, je vous en pris ?" Murmure-t-elle avec cette douceur et allégresse qui n'avait pas lieu d'être d'après ce que je m'avançais à révéler.

    "Vous allez nous laissez tranquille après ça ?" Rétorqué-je en connaissant la réponse mais en voulant se rassurer de l'issue de cette conversation.

     


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